Besoins sanitaires des personnes déplacées à Gaza
(Article traduit depuis l'original en anglais disponible sur le site de l'Ecole pour la paix, à l'aide de la solution DeepL www.DeepL.com)
Seba est une Palestinienne, originaire de Gaza, et Tom est une Israélienne. Elles sont toutes deux basées en Allemagne. Elles se sont rencontrées dans le cadre de notre programme de dialogue pour les Palestiniens et les Israéliens vivant en Europe ; une rencontre qui a non seulement changé leur vie, mais qui a également donné naissance au projet "Abris propres" - Besoins sanitaires dans les camps de personnes déplacées à Gaza. Dans une conversation commune en ligne, elles partagent l'histoire du projet, leur collaboration et le programme de dialogue.
Comment le projet a-t-il démarré ?
Le programme de dialogue pour les Palestiniens et les Israéliens vivant en Europe a débuté le 8 octobre, un jour seulement après l'attaque du Hamas contre des villages israéliens près de Gaza, et un jour avant la campagne militaire israélienne de bombardement, de tuerie, de déplacement et de destruction totale à Gaza ; une guerre qui se poursuit sans relâche jusqu'à aujourd'hui. Au cours des sessions de dialogue, et à la lumière de la catastrophe en cours, Seba a ressenti le besoin de faire quelque chose pour aider son peuple à Gaza. Tom se souvient que Seba avait beaucoup d'idées géniales et qu'elle voulait elle-même aider ses pairs. Seba explique qu'elle s'est sentie dépassée par les nombreux besoins de Gaza face à cette crise absolue, et que Tom l'a aidée à se concentrer sur une seule idée et à la concrétiser. Elles disent que dès qu'elles se sont unies, tout s'est passé rapidement, facilement et naturellement.
Pourquoi ce projet ?
Au cours d'une conversation avec sa mère, qui vit actuellement dans un camp de fortune pour personnes déplacées à Gaza, Seba s'est rendu compte que ces camps manquaient cruellement d'installations propres, notamment de tentes, de matelas et de toilettes. Cette pénurie ne constitue pas seulement une crise sanitaire potentielle, avec un risque évident de propagation de maladies, mais elle prive également les gens de leur dignité. Seba et Tom ont alors pris conscience de l'acuité de ce besoin et ont décidé d'aller de l'avant pour tenter d'y répondre. Elles ont également choisi de se concentrer sur ce besoin spécifique parce qu'il s'agit d'une cause tangible et concrète à laquelle il est possible de répondre et pour laquelle il est possible de rallier les gens afin qu'ils fassent des dons et qu'ils apportent leur soutien.
Comment êtes-vous entrées en contact ?
Au début du programme, elles ne se connaissaient pas. Tom se souvient d'une séance spécifique qui leur a permis de nouer des liens. L'utilisation du mot "terroriste" a donné lieu à une discussion tendue au sein du groupe. Seba n'a pas accepté qu'un autre participant tente de créer et de suggérer un sentiment de symétrie entre l'occupé et l'occupant, et a farouchement tracé une ligne rouge autour de ce qu'elle était prête à accepter dans le discours. Tom a non seulement soutenu l'appel de Seba à remettre en question le discours, mais il a également apprécié que Seba défende ses principes avec autant d'intrépidité. "J'aime bien cette femme, me suis-je dit à ce moment-là", raconte Tom. Depuis lors, elles sont restés en contact. Lorsqu'elles se sont associées pour mener à bien l'initiative, elles ont réalisé qu'elles n'établissaient pas seulement un lien, mais aussi un sentiment de confiance et d'engagement. "Le lien entre les femmes palestiniennes et israéliennes, entre les féministes et les intellectuelles qui travaillent ensemble, confère un pouvoir particulier. C'est comme un super pouvoir", déclare Seba.
Quel a été l'impact du cours sur vous ?
Seba et Tom reconnaissent qu'elles étaient sceptiques à l'idée de participer à un tel programme de dialogue, puisqu'elles se décrivent toutes deux comme des gens d'action plutôt que des gens de paroles. Mais le fait d'entendre ce que les Israéliens et les Palestiniens vivant à l'extérieur du pays pensent du conflit les a intriguées. Le cours devait commencer le 8 octobre. Étant donné que de nombreux programmes de l'École de la paix ont été retardés de quelques semaines en raison des événements du 7 octobre, nous avons été surpris que ce groupe ait insisté pour se réunir comme prévu. Et en effet, cela n'a pas été facile, dit Seba. Elle a même envisagé d'abandonner le programme après quelques séances, car elle avait l'impression que c'était un "luxe" et une perte de temps de parler ou même de se disputer, alors que la guerre faisait rage à Gaza.
Mais elles ont toutes deux suivi un processus significatif. Pour Tom, qui est une personne d'action, les discussions lui ont permis de se rapprocher de Seba, puis l'ont amenée à prendre part à un projet pratique significatif. Seba raconte qu'elle a eu l'impression de rencontrer, pour la première fois de sa vie, une Israélienne qui n'a pas peur de répondre à des questions difficiles. Seba affirme que cette rencontre l'a changée. Elle dit aussi que les autres participants, Palestiniens et Israéliens, ont eu un impact sur elle, soit en partageant des points de vue différents, soit en lui donnant le sentiment d'être vue et comprise - et, en ce sens, de se sentir égale - à la fin du processus.
Où en est le projet aujourd'hui ?
Seba et Tom ont lancé le projet et lancé un appel aux dons en décembre 2023. Les autorités allemandes fixent une limite au montant des dons que l'on peut recevoir sans être enregistré en tant qu'organisation. Seba et Tom pensaient qu'elles atteindraient cette limite en un an environ. À leur grande surprise, la réponse a été immense et elles ont atteint la limite à la fin du mois de janvier, et sont maintenant en train de s'enregistrer en tant qu'organisation. À ce jour, elles ont construit et fourni des dizaines de toilettes, de tentes et de matelas aux personnes déplacées à Gaza. Alors que de nouvelles vagues de réfugiés arrivent chaque jour dans le sud de la bande de Gaza, le besoin de ressources supplémentaires se fait de plus en plus sentir. Pour en savoir plus et apporter votre soutien, vous pouvez faire un don au projet, vous pouvez vous informer sur le projet, et vous pouvez trouver un article sur le projet dans le Times of Israel.
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