Les politiciens établissent des partenariats : nouveau programme
(Article de l'Ecole pour la Paix traduit depuis l’original en anglais disponible sur le site de l'Ecole, à l’aide de la solution DeepL www.deepl.com)
Résumé de la première cohorte du programme « Politicians Building Partnership » (Les politiciens bâtissent des partenariats)
Septembre-novembre 2025
Introduction
L'initiative de ce programme est née en réponse à une période d'instabilité politique : la tentative d'exclure le député Ayman Odeh de la Knesset et le discours public qui a révélé à quel point les Palestiniens sont largement perçus comme une menace plutôt que comme des partenaires. Sentant l'urgence de la situation et reconnaissant que la démocratie ne peut être reconstruite sans la coopération entre Juifs et Palestiniens, Nava Sonnenschein a proposé de créer un programme dédié aux politiciens. L'objectif était de créer des voies de collaboration entre les partis arabes et les partis d'opposition juifs.
S'appuyant sur la longue expérience de la School for Peace dans la formation d'acteurs du changement issus de divers domaines – tels que des avocats, des urbanistes, des professionnels de la santé mentale et des artistes –, cette fois-ci, l'accent a été délibérément mis sur le leadership politique, compte tenu d'une réalité marquée par la guerre, la polarisation et la montée de la haine et de la méfiance. Après un processus de recrutement difficile qui a duré un mois, le programme a débuté avec 23 participants issus de six partis différents.
Tout au long du programme, un groupe WhatsApp actif a été créé, servant d'espace pour partager des documents, des émotions et des discussions animées qui se sont poursuivies au-delà des réunions elles-mêmes.
Première réunion – 2 septembre : Émotions, traumatismes et retour à l'action politique
Les participants ont partagé les sentiments lourds qu'ils portaient en eux depuis la guerre et le discours public. Les participants palestiniens ont évoqué leur peur de s'exprimer, leur profond désespoir et leur sentiment d'impuissance qui les éloignait de la politique, mais aussi leur décision renouvelée de s'engager à nouveau dans la vie politique par sens des responsabilités publiques.
Quelques citations tirées de la réunion :
« Je pensais que la politique ne servait à rien, mais j'ai réalisé que renoncer était un privilège que je ne pouvais pas me permettre. » Un participant palestinien.
« Nous ne pouvons pas nous permettre de désespérer. Mon peuple se bat pour sa survie. » Un participant palestinien.
« Si, dans cette terrible réalité, nous pouvons encore parler, après la guerre, nous devons construire quelque chose ensemble. » Un participant juif.
« On ne peut pas lutter pour la démocratie tout en ignorant l'occupation – elle explosera encore et encore. » Un participant juif :
La réunion a fait ressortir la peur, la honte et la confusion, mais aussi un désir sincère de créer un horizon politique commun.
Au cours du mois, deux réunions uninationales ont également eu lieu :
- Du côté palestinien, Les participants ont clairement exprimé leur soutien à la chute du gouvernement actuel et à la mise en place d'un futur gouvernement d'opposition, tout en étant en désaccord sur la manière dont ce soutien devrait être structuré. La représentation des femmes et des jeunes a également fait l'objet d'un débat important.
- Du côté juif, La discussion a porté principalement sur le traumatisme consécutif aux événements du 7 octobre, sur le sentiment de responsabilité et sur les dilemmes moraux liés aux actions de l'armée israélienne à Gaza. Les participants se sont penchés sur des questions telles que le refus, l'appartenance, la moralité et l'identité nationale.
Deuxième réunion – 16 septembre : Principes fondamentaux et défis actuels
Les participants se sont répartis en groupes qui ont travaillé sur trois thèmes :
L'impact de la guerre sur le partenariat
Les participants ont décrit une polarisation croissante, en particulier chez les jeunes, une méfiance grandissante et une détérioration des communications, même les plus élémentaires. Plusieurs ont évoqué un « mélange de culpabilité, de honte et de peur » qui rend difficile la création d'un espace commun. La guerre aurait déstabilisé les identités et soulevé des questions difficiles, par exemple celle de savoir s'il est nécessaire de repenser la conscription militaire pour établir un partenariat. Les participants ont critiqué l'opposition pour avoir évité le conflit pendant les élections, se demandant si cela contribuait à renforcer ou à affaiblir le discours civique commun.
Principes qui ne peuvent faire l'objet d'aucun compromis
Le groupe a tenté de définir clairement « la ligne que nous défendons », même dans un contexte de peur et d'incertitude. Parmi les principes évoqués figuraient le droit à l'autodétermination des deux peuples, l'appartenance, l'égalité et la justice. Un participant a fait remarquer : « Cela peut ressembler à des slogans, mais nous devons commencer par une conversation honnête sur les droits collectifs et la langue. » Il a été question d'une vision pour un État à caractère plus civique, garantissant la liberté de religion et la liberté vis-à-vis de la religion, ainsi que les droits humains inconditionnels, y compris les droits des personnes LGBTQ.
Les défis face à la montée en puissance de l'extrême droite
Les participants ont décrit un discours qui se réduit à une vision du tout ou rien, sans compromis possible, et les efforts du gouvernement pour imposer l'uniformité juive et prendre le contrôle des centres de pouvoir. Des inquiétudes ont été exprimées quant à l'effacement des valeurs : la disparition des mots « paix » et « démocratie » du discours public, et la difficulté de la société israélienne à accepter l'idée d'égalité. Les participants ont souligné que le rétablissement prendra des années : « La pourriture est plus profonde que les personnes qui dirigent actuellement le système. » Parmi les autres défis figuraient l'absence de leadership alternatif et un paysage médiatique qui limite les discussions complexes.
Troisième réunion – Simulation de négociation
Au cours de cette réunion, les participants ont mené des négociations sur trois thèmes :
- Le caractère de l'État
- Politique étrangère
- Lutte contre la criminalité dans la société palestinienne
Des divergences importantes sont apparues concernant la nature de l'État :
- Le côté juif cherchait à préserver la définition d'Israël comme un État « juif et démocratique ».
- La partie palestinienne a mis l'accent sur l'égalité totale, appelant à une discussion approfondie sur ses implications pratiques.
Lors des réunions uninationales, les participants ont également continué à explorer les questions de représentation, à établir une future liste commune et à instaurer la confiance autour de la possibilité de cadres de coalition judéo-palestiniens.
Quatrième réunion – 28 octobre : Égalité totale et canaux de dialogue
La dernière réunion a donné lieu à une discussion approfondie sur la signification de l'égalité totale dans une sphère politique commune. Le groupe a ensuite tenu une conversation Zoom avec le Dr Gershon Baskin, qui a parlé des canaux de négociation confidentiels qu'il a mis en place avec le Hamas. Le message central qui en est ressorti est que le dialogue, même avec un ennemi, est préférable à la rupture.
Résumé général
Lors de la séance de clôture, les participants ont partagé leurs réflexions. Quatre messages centraux se sont dégagés :
- Même dans les moments les plus difficiles, nous devons maintenir les canaux de communication ouverts et continuer à chercher des moyens de rester en contact.
- Le courage politique, ce n'est pas partir en guerre, c'est construire un nouvel ordre.
- Cette rencontre humaine a changé ma perspective : peut-être est-il temps d'aller ensemble à la rencontre de la réalité sur le terrain, plutôt que de se contenter d'en parler.
- Même si l'impact n'est pas immédiat, le réseau ainsi constitué constitue une base pour de futures actions communes.
En conclusion, nous avons estimé que malgré les désaccords, les tensions politiques et le climat politique et public difficile, les participants ont réussi à créer un espace honnête où une conversation profonde et franche était possible. Ils ont discuté des limites du partenariat, de la nécessité d'une légitimité politique pour les Arabes et de l'importance de transformer fondamentalement le discours public. Un sentiment de responsabilité s'est également fait jour : reconnaître le partenariat judéo-arabe comme essentiel au changement politique et diffuser ces idées dans les sphères publiques et communautaires, en particulier dans la perspective des prochaines élections.
Même si l'issue de ce processus reste incertaine, les bases d'une nouvelle confiance, d'un nouvel engagement et d'un dialogue approfondi ont été posées ici – une base prudente mais significative pour une action commune dans une période exceptionnellement polarisée et complexe.
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